Vers Medindel [Entraînement Dague]

Vers Medindel, entraînement à la dague

Après plusieurs jours de marche à travers la forêt, je vois enfin les premières maisons de la capitale des fées. Pourquoi je n'ai pas volé ? Parce que mes ailes sont encore douloureuses de mon premier vol.

Avant de pénétrer dans Médindel où je serais sûrement aborder par n'importe qui, je me dis qu'il valait mieux que j'apprenne à me servir de Wyrda correctement.

Je m'arrête donc dans une clairière à 1 kilomètre environ des premiers bâtiments de la ville. Je pose mon sac dans l'herbe tendre et y prends quelques fleurs. Après avoir répéter l'effort tout au long de la route, je parvenais maintenant à faire apparaître des doubles en quelques secondes, mais aussi plusieurs à la fois !

Je jette quelques fleurs sur le sol et mes doubles sont prêts à écoute mes ordres.

*Attaquez-moi*

Je sors Wyrda rapidement de ma ceinture. Chaque double fonce sur moi soit en volant soit en courant. J'esquive de justesse les deux premiers, la troisième me touche au flanc et s'évapore. Je relance une fleur pour avoir toujours le même nombres d'assaillants. Au bout d'une heure, j'esquivais de plus en plus rapidement mais je n'étais pas encore satisfaite. Je continuai sous le soleil de plomb, la sueur coulait de mon front. Au bout d'un moment, j'enchaînais les roulades pour esquiver les doubles, plus je devais rapide et prenais de l'assurance, plus ils étaient coriaces. Je parviens enfin à tous les éviter quand je plante ma dague dans le flanc de l'un dit, qui me regarde avec un air pour me féliciter et disparaît.

Je continua jusqu'à l'épuisement total. Je m'écroule couverte de sueur, de poussière et d'herbe. Je rampe vers mon sac pour y trouver de l'eau fraîche. Je me relève difficilement, les muscles endoloris et me dirige vers la rivière dont j'avais suivi le court jusqu'à la ville. Je me déshabille, lave mes vêtements, les met à sécher au soleil et je plonge dans l'eau. Je m'y amuse comme une enfant pendant que mes vêtements sèchent.

La fin de la journée approche et je sors de l'eau, me rhabille. Je coiffe mes cheveux en nattes et commence mon repas fait de racines aquatiques trouvées dans la rivière et de baies cueillies sur le chemin. A la nuit tombée dans la clairière je chante pour me dire que je ne suis pas seule et tout les animaux curieux viennent m'écouter.

Allez, il est l'heure de dormir, demain est une grande journée.

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