Première Attaque
Après plusieurs jours de vol vers la capitale humaine, je n'étais toujours pas encore arrivée à destination. Depuis quelques jours j'avais l'impression d'être suivie, des mouvements furtifs derrière un rocher, je n'étais pas à l'aise, je me sentais vraiment observée.
Un matin, l'aube avait à peine pointé le bout de son nez que cette impression était encore plus grande, j'avais entendu un bruit d'herbe sèche écrasée, comme des pas. Je pris mes affaires immédiatement et je continua mon avancée.
Le soir, je m'endormis, pas très rassurée, mais j'étais morte de fatigue. Le lendemain matin, un bruit m'éveilla en sursaut, j'avais les mains liées dans le dos lorsqu'une voix me fit lever la tête :
"Oh dommage que tu te sois réveillée, beauté, ça sera sûrement beaucoup plus douloureux que prévu" avec un rire sinistre
-Qu'est-ce que vous me voulez?! Relâchez moi !
-Oh non je vais pas te relâcher, et ce que j'veux, c'est les deux merveilles dans ton dos.
Un frisson me parcouru le dos : -Mes ailes ??!! Vous voulez mes ailes ! Mais pourquoi ?!
-Une fois qu'elles ne sont plus sur leur propriétaires, ça vaut une petite fortune, dit l'homme en face de moi avec un sourire amusé. La lueur dans ses yeux n'était pas "normale", c'était un humain, je le voyais bien mais il y avait quelque chose d'étrange dans son regard... quelque chose qui ressemble exactement à ce qui contrôlait les guêpes lors de ma cueillette, quelque chose de malfaisant...
-Relâchez moi immédiatement où vous allez le regretter !
En guise de réponse, il me retourna mais n'y arriva pas car je mettais tout mon poids pour éviter qu'il m'arrache mes ailes.
-Très bien, si c'est comme ça je vais me débarrasser de toi avant
Il approcha une lame près de ma gorge et l'appuya doucement :
-Une dernière volonté ? dit-il avec un clin d’œil.
Il n'eut pas le temps de continuer la pression de sa lame sur ma gorge que j'avais sorti Wyrda de sous ma couverture et lui avait planter dans le flanc gauche
-Oui j'en ai une, que les sales voleurs dans ton genre meurent tous !
Je le repoussa et il s'affala sur le côté, essayant d'arrêter le sang qui coulait de sa plaie. Un rictus de douleur leur tordait le visage. La lueur dans ses yeux étaient de plus en plus étrange, et quelques secondes avant de s'éteindre, l'homme me remercia du regard et s'éteignit.
J'avais tué quelqu'un de mes propres mains... Pourquoi avait-il ce regard de remerciement ? En tout cas, il y avait quelque chose de bizarre qui prenait le contrôle de certains comme pour cet homme ainsi que pour les guêpes, et je devais savoir quoi et faire de mon mieux pour l'arrêter.
Accueil 
